Le saviez-vous?!
Environ 95 % des décès par étouffement ont lieu dans le domicile.[Ref:1]
Les bonbons gélifiés ou gelées en coupelles (vendus sous les marques commerciales Fruit Poppers, Jelly Yum, Jelly Mini Cups et Mini Fruity Gels) présentent le risque d’étouffement le plus mortel au monde.
Faits à partir de konjac, ces friandises sont habituellement vendues en forme de coupelles qui ressemblent à des godets de crème pour le café. Malheureusement, les bonbons qui ont ces dimensions peuvent bloquer le larynx complètement, car ils peuvent former un bouchon caoutchouteux entre les cordes vocales.
Le konjac est aussi connu sous les noms suivants : amorphophallus à bulbe aérien, langue du diable, konnyaku (nom japonais), lys du vaudou, palme du serpent et igname éléphant. Dans les listes d’ingrédients, on trouve aussi glucomanane, konyak, gomme de konjac, conjac ou konuyaku et farine d’igname.
Selon des publicités parues dans certains pays du bassin du Pacifique, ces friandises seraient des « aliments santé ».
Au Japon, elles sont désormais connues sous le nom de « bouchées mortelles ».
Souvent, le konjac est utilisé pour faire les boules (ou les cubes) qui se trouvent dans le thé aux perles [bubble tea]. Ces perles peuvent être rapidement aspirées avec une paille et se retrouver dans les voies aériennes.
ATTENTION!!… Nouvelle regrettable…
Un enfant de 2 ans est mort il y a quelques heures, après s’être étouffé avec un bonbon gélifié que ses parents avaient acheté dans une épicerie de Ciudad Bolivar, un quartier populaire de Bogotá, en Colombie.
Le petit Juan Esteban mastiquait le bonbon gélifié et, soudainement, la sucrerie s’est coincée dans sa gorge, l’empêchant de respirer.
Ses parents l’ont amené immédiatement à la salle d’urgence du centre de santé local, mais à son arrivée, l’enfant ne présentait plus aucun signe vital.
Des représentants des services policiers et du bureau du procureur du district se sont rendus à l’hôpital pour examiner le cadavre et parler à la famille dévastée du petit défunt.
Environ 95 % des décès par étouffement ont lieu dans le domicile.[Ref:1]