Le saviez-vous?!
Près de 40 % des blessures non intentionnelles chez les nourrissons de moins d’un an au Canada sont attribuables aux étouffements et à la suffocation.[Ref:3]
En 1923, le docteur Chevalier Jackson a publié l’article « What Does Your Baby Put in His Mouth? » [Que met votre bébé dans sa bouche?] dans Hygeia (un nouveau magazine sur la santé familiale qui a souvent été utilisé par les enseignants en milieu scolaire). Dans son article, le Dr Jackson faisait un effort sérieux pour sensibiliser les professionnels de la santé aux risques d’étouffement et à la prévention des étouffements. Quatre ans plus tard, en 1927, Dr Jackson a vu le fruit de ses longues années de travail faisant pression sur le Congrès américain, lequel a finalement adopté la loi fédérale sur l’étiquetage des poisons et substances caustiques.
Depuis ce temps, beaucoup de travail a été réalisé partout au monde afin de sensibiliser davantage le grand public aux risques d’étouffement et d’améliorer la sécurité des biens de consommation (ainsi que le diagnostic et le traitement liés aux corps étrangers qui se logent dans les voies aérodigestives). Par conséquent, la morbidité et la mortalité associées aux étouffements ont été réduites, mais non éliminées complètement.
De nos jours, la plupart des parents d’enfants qui se remettent d’un épisode d’étouffement affirment qu’ils ne se doutaient absolument pas que le corps étranger présentait un danger d’étouffement. En revanche, certaines familles ont adopté des stratégies de prévention des étouffements qui sont profondément ancrées dans leur culture et leur quotidien – habituellement parce qu’un membre âgé de la famille a survécu à un épisode d’étouffement pour en témoigner.
Ces dernières décennies, seulement deux études de santé publique ont été effectuées pour confirmer les avantages évidents de la sensibilisation, à savoir la réduction des cas d’étouffement. Dans le cadre de ces deux études, qui ont été réalisées en Israël et en Crète, les stratégies de sensibilisation partageaient certaines caractéristiques : les professionnels de la santé se sont rendus en personne dans des centres d’éducation du public (écoles et unités de services de santé locales) et ont relaté des histoires vécues portant sur les blessures causées par l’étouffement et les traitements, ainsi que sur les stratégies de prévention, devant des familles entières.[Ref:18][Ref:19][Ref:11][Ref:10]
Plus récemment, on a découvert que, sous une surveillance appropriée, même des enfants de 10 ans étaient en mesure de comprendre les principes de base de la physiopathologie et de la prévention des étouffements (que la sensibilisation soit effectuée par un professionnel de la santé en personne ou par voie électronique).[Ref:33] De plus, depuis 2007, on a appris qu’au moins six préadolescents en Amérique du Nord (un jeune de sept ans à peine parmi eux) ont sauvé la vie de quelqu’un d’autre à l’aide de la manœuvre de Heimlich. Se reporter à la section L’étouffement dans les médias.
Les pompiers disposent des ressources nécessaires pour se rendre régulièrement dans les écoles pour sensibiliser les enfants à la sécurité-incendie. Malheureusement, les étouffements accidentels causent au moins autant de mortalité et de morbidité chez les enfants que les incendies. Toutefois, les otorhinolaryngologistes (spécialistes des oreilles, du nez et de la gorge) ne sont pas aussi nombreux que les pompiers.
Les auteurs du présent site Web ont fait un effort sérieux pour sensibiliser d’une façon semblable (mais peut-être à l’échelle mondiale) les enfants dans les écoles et les adultes qui s’occupent d’eux. Comme dit le vieux dicton : Mieux vaut prévenir que guérir!
Près de 40 % des blessures non intentionnelles chez les nourrissons de moins d’un an au Canada sont attribuables aux étouffements et à la suffocation.[Ref:3]