Le saviez-vous?!
Pour chaque décès causé par un étouffement, on estime que 110 enfants sont traités dans les salles d’urgence pour des étouffements qui n’ont pas entraîné un décès.[Ref:43]
De nos jours, comme les couches en tissu sont beaucoup moins populaires, il est moins commun de voir des cas d’épingles de sûreté logées dans l’œsophage. Lorsqu’une épingle de sûreté ouverte est avalée, la pointe vers le haut, l’épingle étire l’œsophage et peut même le perforer, ce qui cause une infection thoracique dangereuse.
Avant de procéder à l’extraction d’une épingle de sûreté ouverte, la pointe est habituellement retirée doucement de la paroi de l’œsophage et « gainée » à l’intérieur d’un œsophagoscope rigide.
Comme alternative, l’épingle peut être poussée doucement dans l’estomac pour permettre la préhension de la boucle (à l’aide de petites pinces dans un fibroscope souple), et on peut retirer l’épingle de l’œsophage (la pointe vers le bas).
Dans une vidéo datant d’environ 1945, à l’âge de 80 ans, le Dr Chevalier Jackson explique comment son équipe a montré un ensemble de 16 épingles de sûreté différentes à la famille du patient pour pouvoir choisir les meilleures pinces dans les circonstances pour l’extraction.
De plus, ci-dessous se trouvent des images d’une broche en forme de karateka qui a été retirée de l’hypopharynx d’un enfant de 8 mois (il l’a trouvée pendant qu’il rampait au sol).
Pour chaque décès causé par un étouffement, on estime que 110 enfants sont traités dans les salles d’urgence pour des étouffements qui n’ont pas entraîné un décès.[Ref:43]